Demande d'audience.

"Moi, Kathleen Peacecraft, princesse de Sank, demande audience à la reine Marie-Antoinette !"

"J'accepte de vous entendre...qu'avez vous à me dire ?"

"Madame, je viens vous entretenir de la lettre que je vous avais envoyée et dans laquelle mes parents vous avisaient que j'allait prendre contact avec vous afin d'élaborer un traité de paix entre nos deux pays."

"Je n'ai jamais reçue cette lettre..."

"Comment, mais c'est impossible ! Je l'ai pourtant ien envoyé. Veuillez m'excuser, Altesse, vous n'étiez donc pas prévenue de ma visite ?"

"Absolument pas mademoiselle."

"Votre Majesté, je suis navrée. En ce cas, je pense qu'il va être nécessaire d'ouvrir un dialogue si je veux vraiment que nous concluiions un accord de paix. Mon père serait terriblement déçu si j'échouais. Puis-je espérer que nous tentions d'arriver à un accord ?"

"Je n'y vois aucun inconvénient."

"Bien. Mon père pense que la France aurait besoin d'aide si d'autres pays venaient à l'attaquer. J'entends par là d'autres pays associés. pour notre grand malheur, Sank éprouve aussi ce manque d'alliés. Outre les alliés communs à la France, comme l'Autriche (je ne sais si votre mère vous en avais avisée) nous pensons qu'une alliancemilitaire serait des plus bénéfiques pour les deux pays, à certaines conditions."

"Je suis au courant de mon role pour l'alliance entre l'Autriche et la France bien evidement , parlez moi de ces conditions."

"Je ne veux pas vous manquer de respect, mais mon père, ma mère et vous avez des opinions différentes sur la manière de diriger un pays. Mon père vous fait savoir qu'en cas de guerre avec un quelconque autre pays, il sera de votre côté, mais s'il se produit une guerre civile, il refusera de prendre parti, que ce soit pour vous ou pour le peuple. en contrepartie, il me semble évident qu'il ne demandera pas d'aide à la France en cas de révolution à Sank."

"Vous ne me manquez pas de respect , ce sont là les conditions ?"

"Tout à fait, Altesse, j'ajoute que tous français sera le bienvenue sur le territoire de Sank quoi qu'il advienne, et que je serais présentement la protectrice, également quoiqu'il advienne, de deux de vos sujets : Oscar de jarjaye et Rosalie Lamorielle."

"J'ignorais qu'Oscar avait besoin de protection..."
*dit elle en riant*
"Finalement il n'y a pas vraiment de conditions..."

"Elle n'en a pas besoin actuellement, mais elle pourrait voir besoin d'un asile et dans ce cas, elle sera la bienvenue. Effectivement on peut dire que les conditions sont restreintes; avez-vous vous-même des revndications ?"

"Je n'en vois aucune."

"Ainsi, le simple soutien en temps de guerre extérieure vous suffit, Altesse ? Et même si mes protégées devaient vous trahir, vous ne vous opposeriez pas à ce que je les protège ?"

"J'ai entièrement confiance en Oscar , elle n'est pas une traitresse."

"Madame, vous déformez mes propos. D'ailleurs, j'envisageais cet asile plutôt en cas de révolution. Quant à vous trahir, je pensais en fait à Rosalie"

"Je ne connais que très peu cette demoiselle et les rumeurs sur une Révolution me paraissent iréelles."

"Donc ceci est chose réglée ?"

"Tout à fait."

"Merci, Altesse, je vous souhaite une bonne journée"
=> Appartements du roi

"A vous aussi , princesse."